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Frédéric Genand - facteur de pianos
A l'Unisson pianos - Montreux Suisse

 

 

 

 

Révision de la mécanique

Bösendorfer Mod. 165

« Voici une belle pièce des années vingt que j'ai pu tout remettre à neuf »  

« Nombreuses touches bloquées, ivoires cassés, marteaux totalement hors d'usage, il était dans un triste état ! »

« Le réglage complet du mécanisme et une bonne harmonisation lui ont rendu toutes ses couleurs »

 

 

 

Piano de famille qui hélas ne fonctionnait plus du tout,
j'ai néanmoins pu rapidement isoler les différents problèmes mécanique.

Après l'avoir mis au diapason avec succès et assurance, j'ai fait un devis complet et détaillé.

 

 

 

Nettoyage complet de l'instrument

« Diverses techniques et produits sont ainsi utilisés »

« Les pièces d'origine sont ainsi remises en valeur »

Les pièces en laiton sont repolies, pour un visuel parfait.

 Ignaz Bösendorfer

Ignaz est né en 1794 à Vienne, du maître charpentier Jacob et de sa femme Martha Bösendorfer.

A l’âge de 19 ans, il commence son apprentissage avec Joseph Brodmann (1763 - 1848), l’un des facteurs de piano les plus réputés de son temps.

Le jeune Ignaz est très doué, et dès 1815, il reçoit un prix de l’Académie des Beaux-Arts de Vienne.

À la même époque, Vienne compte de très nombreux fabricants de piano de renom, tels que Nanette et Johann Andreas Streicher, Johann Schantz, Anton Walter, Conrad Graf et Michael Schweighofer. Après avoir acquis de précieuses connaissances et compétences au cours de son apprentissage, Ignaz Bösendorfer reprend la société en 1828 à la suite de Joseph Brodmann, qui part à la retraite à l’âge de 65 ans.

Création de l'entreprise Bösendorfer

C’est en 1828, année où l’on enterre Franz Schubert à côté de Beethoven à Vienne, le 25 juillet, qu’Ignaz Bösendorfer se voit accorder officiellement le droit de devenir membre de la prestigieuse guilde autrichienne des manufactures d’instruments de Vienne.

En 1828, année de la création de la société, Ignaz Bösendorfer réalise de manière artisanale quatre pianos et accroît ensuite sa production annuelle jusqu’à atteindre 200 instruments au total en 1835.

À cette époque, les pianos ne sont pas construits pour la scène, mais considérés comme des instruments de divertissement réservés à la sphère privée. Les salons privés et les réunions, les événements exclusifs en quelque sorte, sont organisés en hommage à des artistes et compositeurs locaux, et destinés à divertir la classe aisée.

Le piano joue un rôle majeur pour ces salons et il n’est pas étonnant que l’on trouve à Vienne jusqu’à 387 facteurs de pianos durant cette période.

En 1839, l’Empereur d’Autriche décerne à Ignaz Bösendorfer le titre officiel de « Fournisseur de pianos Impérial et Royal auprès de la Cour ».

C’est le premier artisan du piano à recevoir cet honneur ; de nombreux premiers prix et médailles d’or suivront.

Ignaz Bösendorfer | 1794 - 1859
Pianoforte Bösendorfer - 1845

 

 

 

 

Ce pauvre instrument était littéralement "aphone" tant le feutre des têtes de marteaux était hors d'usage.

 

 

L'arrière des têtes est retaillé selon la forme d'origine.

Têtes de marteaux allemandes

« Cela fait plus d'une vingtaine d'années que je travaille avec l'entreprise ABEL Gmbh.

Cela reste une référence de qualité,

ce qui est important pour moi. »

 

 

 

Piano Genand Vevey

Pré harmonisation avant encollage

« Les têtes doivent être préparées, puis pré intonées afin d'obtenir une bonne dynamique au son »

« Les têtes de marteaux sont des pièces mécaniques d’une importance capitale

et leur harmonisation est un art qui requiert de l’expérience. »

« Cela consiste à agir avec précision sur le feutre afin de lui rendre son élasticité et d’optimiser ainsi le son. »

 

 

Encollage des têtes de marteaux

« Les manches  et le perçage ayant étés ajustés, il est temps de mettre en place les nouvelles têtes.

Il est très important de respecter les différents angles afin que le feutre tape exactement le point de frappe au bon endroit et de la bonne manière. »

 

 

 

Hammerflügel de Ignaz Bösendorfer, Wien 1842

 Instrument historique - Hammerflügel Bösendorfer fabriqué en 1842.

" Cet instrument d'époque fut exposé dans un des bâtiment

   de l'usine de Wieden à Vienne "

" Cuir, draps et feutres composant le mécanisme sont ici d'origine. "

 

 

 

                                        « Déposer la colle, positionner la nouvelle pièce, essuyer proprement le surplus »

                                 

              « Aligner aux différents points de contrôle, corriger encore, revérifier les précédents au passage, et laisser reposer »

 

 

Les différents mesures d'angles doivent parfaitement correspondre à ceux d'origine.

 

 

 

 

Ludwig Bösendorfer

Né le 10 avril 1835, Ludwig est formé par son père et fréquente également l’Institut Polytechnique Impérial de Vienne.

Il acquière ainsi un savoir-faire dont il fera bon usage par la suite.

En 1860, il invente une nouvelle mécanique, et en 1862, il reçoit le premier prix étranger à Londres pour son « Patent Grand ».


En 1867, il participe à l’exposition universelle de Paris. Le succès de ses pianos, également dû à leur design époustouflant, est tellement remarquable que l’Impératrice d’Autriche Elisabeth,  "Sissi ",  commande un piano à queue Bösendorfer comme cadeau personnel pour l’Impératrice Eugénie de France.

Ludwig Bösendorfer dessine les premières esquisses du piano à queue 170 à destination des salons en vogue de la Vienne Impériale.

Il donne ainsi naissance à un instrument qui viendra enchanter les rassemblements privés de la bourgeoisie et de la noblesse.

Plus d’un siècle a passé, et ce piano à queue jouit toujours d’une grande popularité.
Une authentique expérience de la qualité de son des Bösendorfer, même après plus d’un siècle d’histoire musicale.

En 1870, Bösendorfer fait l’acquisition du bâtiment situé dans la Graf-Starhemberggasse 14, dans le quatrième arrondissement de Vienne.

Le bureau et les salons d’exposition sont transférés dans le centre de Vienne, au Palais Liechtenstein, Herrengasse 6.

La notoriété de l'entreprise Bösendorfer

Vienne, 1838 : il est bien connu que n’importe quel piano n’est pas en mesure de résister au jeu passionné et virtuose du jeune compositeur et artiste Franz Liszt. Sur les conseils de ses amis, ce dernier décide de sélectionner un piano à queue Bösendorfer pour le concert qu’il donne à Vienne. La superbe facture et la qualité remarquable du modèle fourni par Bösendorfer font que Liszt, à sa grande surprise, n’a pas à réfréner sa fougue artistique. Le public est aux anges. Bösendorfer devient célèbre du jour au lendemain et beaucoup d’autres concerts suivront après celui-ci. Une amitié étroite se noue entre Liszt et Bösendorfer.

Johannes Brahms réclame toujours des pianos de marque Bösendorfer lors de ses représentations estivales, Johann Strauss fait l’acquisition d’un piano à queue Bösendorfer pour son appartement de la Praterstraße à Vienne et Gustav Mahler est soutenu par Bösendorfer pendant ses années d’études à Vienne.

Vers 1900, alors que le compositeur italien Ferruccio Busoni transcrit les célèbres œuvres pour orgue de Jean-Sébastien Bach, il lui demande de construire un instrument bien particulier. Ludwig accepte le défi et conçoit et fabrique le premier piano à queue de concert 290 Bösendorfer, qui sera connu plus tard sous le nom de l’Impérial.

La plage sonore de 8 octaves complets permet les notes de basse supplémentaires et une expérience sonore particulièrement orchestrale.

Ludwig Bösendorfer | 1835 - 1919
Bösendorfer Vienna - 1885

 

 

 

Remontage du bloc mécanique

« … que ce soit du marquage et répartition des pièces à leur assemblage final,

 j'ai toujours une petite pensée pour ceux qui ont fabriqué ça en usine, parfois un siècle auparavant »

Chaque pièce est contrôlée à nouveau, emplacement, fonctionnalité et précision du mouvement.

 

 

 

Bösendorfer Mod. 170 - 1913

« Exceptionnel !  Un autre instrument plus que centenaire sur lequel j'avais fait un important travail d'accordage.

 Tenue d'accord impeccable, j'ai donc repris entièrement le mécanisme à mon atelier. »

« Jeu de têtes de marteaux ABEL Gmbh en feutre naturel, tous les feutres des touches et du châssis remplacés,

rouleaux neufs, le voilà reparti pour une seconde vie !  »

Piano Genand Vevey

 

 

Piano Montreux

                                                            « Plus d'une soixantaine d'axes de pivots ont été remplacés »